Une manifestation a eu lieu samedi après-midi contre la gentrification de Montreuil. Une marche s’est  déroulée à travers les lieux concernés par le plan de rénovation  urbaine : un jardin partagé, un campement de Roms, un squat détruit...  Car les effets de ces politiques sont déjà sensibles : ainsi, les  expulsions du 94 rue des Sorins à Montreuil, ou du 178 rue Robespierre, à  Bagnolet.
De manière  générale, dans nos quartiers, en périphérie de Paris, les expulsions de  logement vont de pair avec les opérations immobilières. Les plus  précaires sont les premiers à être attaqués par ce type de  restructuration, qui visent essentiellement à rendre les loyers plus  élevés et à accueillir des populations plus riches. 
Mais ce n’est  pas une fatalité. A Notre-Dame-des-Landes comme en banlieue parisienne,  nous pouvons nous organiser pour résister à la loi du marché. Des  collectifs locaux se montent, sous diverses formes, et c’est déjà un  premier pas. Il peut s’agir au-delà de tisser des liens entre ces  diverses luttes, de voir que bon nombre de problématiques sont  communes... et finalement de porter une autre perspective d’aménagement  du territoire : au niveau local, autogestion, conseils de quartiers ou  de cantons ; et lorsque cela est nécessaire (grands projets  d’aménagement) coordination sur un mode fédéral… mais toujours en  fonction des besoins réels des populations, et non d'intérêts  financiers !
 
 
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