Une Association pour le droit a l'IVG prise pour cible 
Une enquête criminelle a été ouverte à la  suite d’un attentat qui a frappé le siège de l’Association nationale  des centres d’interruption de grossesse et de contraception (Ancic),  domiciliée chez une bénévole de l’association à Paris. Dans la nuit du  10 au 11 février dernier, un engin incendiaire a été placé devant la  porte, qui a brûlé, alors que l’alarme incendie de l’immeuble avait été  débranchée. L’engin n’a provoqué que des dégâts matériels. La personne  habitant l’appartement n’a pas été intoxiquée gravement par la fumée,  mais demeure sous le choc, a raconté une responsable de l’Ancic à  l’Agence de presse médicale (APM).
L’attentat n’a pas été revendiqué, mais  l’activisme des anti-IVG est en pleine recrudescence. Des manifestations  contre le centre IVG de l’hôpital Tenon, dans le XXe arrondissement de  la capitale, sont ainsi régulièrement organisées par l’association  intégriste catholique SOS Tout-petits.
L’association Ancic, fondée en 1979 après  la légalisation du droit à l’avortement, regroupe des bénévoles et des  professionnels (psychologues, psychiatres, sages-femmes, médecins) « participant à la défense des droits des femmes ». «  L’Ancic continuera avec détermination à défendre le droit à  l’avortement, à la prévention et à la contraception, et combattra les  pratiques criminelles et obscurantistes », a assuré l’association  dans un communiqué, début mars. De son côté, le ministère de  l’Intérieur s’est bien gardé d’évoquer une menace de l’ultradroite  catholique radicale. Étrange, non ?
 Source :Basta Mag, 14 mars 2012
 

 
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